La Chambre de commerce de Nice fut créée par décret du 7 Floréal an XI. Supprimée en 1814 par le gouvernement du roi de Sardaigne, elle fut rétablie comme Chambre d'agriculture et de commerce par les lettres patente royales du 4 janvier 1825. Après l'annexion de Nice à la France, un décret du 5...
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La Chambre de commerce de Nice fut créée par décret du 7 Floréal an XI. Supprimée en 1814 par le gouvernement du roi de Sardaigne, elle fut rétablie comme Chambre d'agriculture et de commerce par les lettres patente royales du 4 janvier 1825. Après l'annexion de Nice à la France, un décret du 5 décembre 1860 créa la Chambre de Commerce de Nice qui prit la suite de la Chambre d'agriculture et de commerce. Le nombre de ses membres fixé d'abord à 12, fut porté à 21 en 1908 et enfin, en raison de l'importance croissante du développement industriel et commercial du département des Alpes-Maritimes, atteignit le maximum de 24, le 21 novembre 1921. La Chambre de Commerce procède elle-même à la désignation des membres correspondants dont elle a fixé le nombre à 12. Le premier président élu fut Paul Gautier (1861-1863) ; son successeur, Eugène Abbo présida la Chambre durant quarante ans (1864-1904), suivi par Gillette-Arimondy (1904-1907), Édouard Béri (1907-1910), Alexandre Durandy (1910-1919), François Becchi (1919-1929), Henri Baxa (1929-1931), G. Signoret (1932-1935), M. Prével (1935), C. Preisig (1936-1938), Antonin Bona (1938-1944), Melchior Gastaud (1944-1946). A la recherche de locaux convenables pour ses services et passant de location en location, notamment au 29 boulevard Dubouchage à Nice, la Chambre de Commerce siège depuis 1924 au 20 boulevard Carabacel, dans un palais consulaire construit d'après les plans de l'architecte Adrien Rey. Elle s'est toujours consacrée à tout ce qui pouvait faciliter les relations commerciales : l'extension du port de Nice, la création des voies de communication ferroviaires Nice-Grenoble, Nice-Coni, les routes, le projet d'un aérodrome à Nice et veillé aux intérêts d'activités économiques très diverses où dominent le tourisme, première industrie du département et le commerce de luxe. Le fonds couvre la période de 1825 à 1968, offrant des ressources très variées pour la connaissance de l'histoire économique et sociale des Alpes-Maritimes.